Travailler ensemble et mettre des ressources en commun représenteraient pour certains la nouvelle manière d’envisager le développement organisationnel.
-
Face à la crise du secteur culturel et créatif, on appelle depuis plusieurs années les professionnels à mutualiser, coopérer, partager, troquer, échanger… D'autres entrepreneurs y voient une façon alternative d'entreprendre et de s'organiser en lien avec leurs valeurs. Mais comment s'y prendre ? Quelles en sont les difficultés ?
-
Cette table-ronde illustre différents types de collaborations en s’appuyant sur des exemples concrets et québécois et avec un objectif : one-night-stand, le concubinage temporaire, le ménage à 3 ou le mariage pour la vie, quels enjeux pour chacune des relations et comment vivre son "couple" de façon épanouie ?
-
En collaboration avec Pôle entrepreneuriat culturel et créatif et Machinerie des arts
Géraldine Dallaire développe depuis 8 ans des ateliers, conférences et formations pour des entrepreneurs culturels ou créatifs.
-
Elle fonde en 2015 un collectif d'experts franco-québécois : le Pôle Entrepreneuriat Culturel et Créatif. Le PECC est notamment à l'initiative, en partenariat avec le SAJE et EEMTL, du Parcours C3.
-
Elle travaille actuellement sur une thèse abordant les enjeux de l’accompagnement de ce type de public, à HEC Montréal et au Cerag (Grenoble).
George évolue dans le secteur culturel depuis près de trente ans.
-
Après des études en théâtre, il a œuvré pendant une quinzaine d’années comme comédien, auteur, traducteur, avant de se consacrer à la gestion culturelle, à la consultation et à la recherche. Comme gestionnaire, il a occupé des postes de direction générale pour des compagnies de création et de production en théâtre et en danse et aussi pour un diffuseur pluridisciplinaire.
-
Ces dernières années, il a réalisé plusieurs mandats au sein de la firme DAIGLE / SAIRE, ainsi que pour diverses organisations culturelles et des artistes — des mandats liés au développement culturel ou professionnel, au patrimoine, aux enjeux de ressources humaines, à la planification stratégique, aux synergies créées entre organisations qui collaborent ou mutualisent des ressources.
Rachel Billet s’intéresse aux modèles innovants d’organisation des arts vivants depuis sa maîtrise Métiers des arts et de la culture (Université Lyon 2) en 2007. Sa recherche de fin d’études sur l'écosystème de la danse contemporaine à Montréal l'amène à rejoindre les membres de La 2e Porte à Gauche de 2010 à 2016, et assurera la production, les activités de médiation puis la direction générale.
-
En parallèle, elle a exercé pendant six ans au sein de cellules administratives de plusieurs organismes (À tour de rôle : Les éditions esse, le OFFTA, les Sœurs Schmutt, l’Agora de la danse) et assure des mandats de consultation ponctuels auprès de nombreux artistes.
-
Préoccupée par les défis organisationnels que rencontrent les artistes et la rétention des travailleurs culturels, allumée par la théorie de l’Acteur-réseau et la force des collaborations, elle devient en 2016 directrice générale de la Machinerie des arts.
Crédit photo : Julie Artacho
Noémie da Silva est une artiste, entrepreneure et gestionnaire dans le domaine des arts et de la photographie.
-
Détentrice d’une maîtrise en arts de l’UQAM (2008), elle s’intéresse tant aux technologies de pointe qu’aux procédés traditionnels et à l’hybridation entre médiums. Elle s’implique activement dans le réseau des centres d’artistes autogérés du Québec depuis plusieurs années.
-
Cofondatrice du Cabinet, espace de production photographique (2012), elle y a occupé le poste de coordonnatrice générale de 2012 à 2015 et a siégé sur son conseil d’administration. Elle fait partie des instigateurs de l’intégration entre l’Atelier Graff et le Cabinet pour créer L’imprimerie, centre d’artiste, où elle continue de s’impliquer en tant que codirectrice générale et artiste membre.
-
Crédit photo : Tora Photography
Codirectrice de L’imprimerie, Geneviève Turcotte détient un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2006) et un DESS en gestion d’organismes culturels de HEC Montréal (2012).
-
Elle s’implique activement dans le milieu de l’art imprimé depuis 2006 en tant que gestionnaire, formatrice, médiatrice et artiste. De 2008 à 2013, elle contribue au renouvellement de l’organisme Arprim, centre d’essai en art imprimé, d’abord comme administratrice puis comme directrice. En 2014, elle devient vice-présidente de l’Atelier Graff avant d’être nommée directrice générale en 2015. C’est à ce titre qu’elle participe à la transformation de l’organisme devenu L’imprimerie, centre d’artistes, au sein duquel elle poursuit son engagement envers les arts et l’éducation culturelle.